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Channel: Amis de la Nouvelle Cigale Uzègeoise

La Nouvelle Cigale Uzégeoise

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Une nouvelle association est née, une nouvelle revue va paraître...
La cigale uzégeoise, une merveilleuse petite revue « scientifique et littéraire » chanta en Uzès et Uzège des années 1926 à 1934, date à laquelle elle s’endormit.
Après ce long hivernage, elle s’éveille au XXIe siècle avec le même esprit, mais avec des coloris différents adaptés à son nouvel été.
La Nouvelle Cigale Uzégeoise est littéraire, artistique et scientifique. Avec deux numéros par an d’environ 72 pages, elle vous présentera systématiquement ces trois rubriques, mais aussi bien d’autres, comme des clins d’œil à sa célèbre aïeule, une chronique climatique bien de chez nous, des articles historiques sur l’Uzège du XXe siècle, des notes de lecture et des comptes-rendus d’expositions, mais aussi un dossier important sur un artiste de l’Uzège accompagné d’illustrations.
Que ceux qui ont la plume alerte n’hésitent pas à nous contacter : c’est avec un grand plaisir et honneur que la Nouvelle Cigale vous ouvrira ses ailes.
Lucie éditions et Les Amis de La Nouvelle Cigale Uzégeoise vous remercient d’avance de l’accueil que vous ferez à notre Cigale du XXIe siècle qui chantera particulièrement pour vous.

Le comité de rédaction de La Nouvelle Cigale Uzégeoise

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Bulletin d’abonnement 2010 (Nos 1 et 2)

L’édition standard comprend 72 pages dont 2 en couleur reproduisant des œuvres d’artiste.

L’édition de luxe est accompagnée d’une lithographie couleur originale hors-texte des œuvres d’artistes reproduites. Le tirage est de 30 exemplaires numérotés, signés par le président des Amis de La Nouvelle Cigale Uzégeoise.

NOM – Prénom
Adresse
Edition standard : 45 € □ Edition de luxe 90 € □
Nombre d’exemplaires : Coût total : €

Chèque à établir à l’ordre de :
« Les Amis de La Nouvelle Cigale Uzégeoise »

À adresser à :
Association Les Amis de La Nouvelle Cigale Uzégeoise
Chez Christian FELLER, 28 rue Dr Blanchard, 30700 Uzès, France

UNE RE-NAISSANCE

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L’idée de faire ressusciter la cigale uzègeoise n’est pas nouvelle (voir Républicain du samedi 18 décembre 1976) mais il a fallu attendre 66 années pour que ce projet se concrétise.
Née de la volonté de quelques personnes nostalgiques et passionnées de cette revue et du désir de Lucie éditions de s’impliquer dans le patrimoine régional, la Nouvelle Cigale Uzègeoise a pris son envol après avoir passé une période larvaire souterraine qui a duré de longues années.

La première réunion du Comité de Rédaction s’est tenue le jeudi 4 juin 2009 à l’hôtel d' Amoureux, chez Laurence et Christian FELLER. Ce lieu est hautement symbolique, puisqu’il fut la demeure de Jean Jacques Brousson (1), principal collaborateur de Georges Gourbeyre, créateur de la cigale uzègeoise.Tisser le présent sur la trame du passé, innover sans perdre le lien, réinventer sans trahir, ainsi est allée notre réflexion afin de faire renaître l’esprit de cette cigale dans une conception contemporaine et ouverte à tous les courants.
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Portrait de Jean-Jacques Brousson par Laurent Gsell (coll. Part Feller)


Ceci nous a conduits à structurer notre revue autour de différentes rubriques telles que :

Le dessin : Gérard Depralon, plasticien et dessinateur, dans chaque numéro nous gratifiera de sa vision d’Uzès dont lui seul connait le secret. Cet artiste est aussi le créateur de la couverture de la revue.
La littérature et l’histoire littéraire : riche de la présence passée d’auteurs célèbres et d’un vivier d’auteurs actuels reconnus, la littérature occupera une place privilégiée dans la revue sans pour autant occuper tout l’espace.
L’art : élément central de la revue, il sera approché à travers plusieurs disciplines et sera l’occasion de présenter les artistes de la région ainsi que leurs œuvres.
La science : une approche pluridisciplinaire proposera un large éventail du champ scientifique : des sciences humaines aux technologies nouvelles vous découvrirez les secrets de notre monde.
L’histoire locale : elle sera abordée sous son aspect contemporain à travers des événements du XXème et XXIème siècle qui ont marqué l’histoire d’Uzès et de l’Uzège.
La culture occitane : La langue d'oc (ou occitan) prend naissance au début du Moyen-âge et devient une des grandes langues de la culture européenne. Elle a marqué notre identité et fait partie intégrante de notre patrimoine vivant.
La gastronomie : la rubrique « Le fourneau de la cigale - Lo fornèu de la cigalo » vous fera partager toutes les richesses dont regorgent notre pays. Des recettes originales, venant parfois d’un lointain passé, aux histoires « gourmandes », nous permettront de savourer avec délectation les saveurs du terroir.
Patrimoine : qu’il soit culturel, architectural, naturel, vivant voire industriel, il est l’essence même de nos racines. Pour mieux connaître cet héritage légué par les générations qui nous ont précédées, nous vous ferons découvrir ces richesses très souvent méconnues et parfois insoupçonnées.
La climatologie : si elle s'appuie sur des mesures relevées par satellite et sur d’autres paramètres de haute technicité, mais elle peut aussi lier l’action de la lune et à l’interprétation des proverbes usités à cet effet. C’est ce que nous proposera Jean Mignot dans ses chroniques déjà forts appréciées.
Gens d’ici et d’ailleurs : l’Uzège cosmopolite est une réalité qui fait partie de notre quotidien. Quel regard ont ces personnes sur notre univers ? Quels témoignages peuvent-ils nous faire partager ? Vous trouverez des réponses dans cette rubrique qui leur est consacrée.
Glanes d’ici et d’alentour : un peu d’actualité littéraire, artistique, scientifique et des coups de cœur glanés de-ci, de-là, seront présentés régulièrement.
La cigale d’antan : le lien qui nous relie directement à la source même de notre inspiration. Dans chaque numéro, nous reproduirons un article, un extrait de texte, un poème qui sont parus dans des numéros de l'ancienne revue la cigale uzègeoise.
La publicité : Ces « réclames » qui permettaient d’aider au financement de la revue, revêtent aujourd’hui un intérêt historique et mémoriel de la vie économique d’Uzès. Nous souhaitons perpétuer cet esprit pour que les publicités d’aujourd’hui deviennent un élément de notre « patrimoine » de demain.

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Extraits de publicité de la cigale uzègeoise n° 4 de juillet 1933


Espérons que La Nouvelle Cigale Uzègeoise trouvera suffisamment d’échos auprès des lecteurs pour traverser les saisons et perpétuer son chant (la cymbalisation) en toutes saisons.


Bulletin d'abonnement 2010 (cliquez sur le lien)


(1) Voir Jean Jacques Brousson, secrétaire d’Anatole France : www.lacritiqueparisienne.fr/61/61brousson.pdf
et Racine à Uzès en 1929
www.lacritiqueparisienne.fr/62/62racine.pdf


LA NOUVELLE CIGALE UZÉGEOISE

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INVITATION


Lucie Editions, l'Association des Amis de la Médiathèque de Montaren-Saint Médiers et l’Association La Nouvelle Cigale Uzégeoise vous invitent à la présentation du n° 1 de la revue La Nouvelle Cigale Uzégeoise

SAMEDI 12 JUIN 2010 à 17 heures à la Médiathèque de Montaren – Saint Médiers

Cette présentation sera suivie de deux mini-conférences animées par Gérard DEPRALON sur le dessin et par Jean François LUCCIONI sur la lithographie.

Le verre de l’amitié clôturera cette manifestation.


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Bulletin d'abonnement 2010 (cliquez sur le lien)

La cigale uzégeoise

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En dehors des articles propres à la vie de l'association, nous mettrons en ligne des extraits de textes qui sont parus dans des numéros déjà publiés. Ci dessous, celui de Jean Louis MEUNIER consacré au fondateur de la cigale uzégeoise, Georges Gourbeyre :

De 1926 à 1934, cette revue a donné à la ville d’Uzès une audience littéraire, scientifique et artistique qui mérite considération et attention. Créée, dirigée par Georges Gourbeyre puis, suite au décès de celui-ci le 9 juin 1932, par son fils Claude, la collection (54 numéros) est difficile à réunir – la Médiathèque d'Uzès, qui a consacré de septembre à novembre 2000 une exposition aux Éditions de la Cigale, en détient un exemplaire complet –. Quant aux archives, Madame Nicole de Bessé, fille de Georges Gourbeyre, conserve une grande partie de celles ci, notamment des correspondances avec les collaborateurs des éditions, dont les doubles sont aussi déposés à la Médiathèque d'Uzès.
Une cigale stylisée était l’emblème de la revue. Celle-ci, d’une quarantaine de pages en moyenne, paraissait tous les deux mois, sous couverture de couleur lilas foncé le plus souvent. Le format en hauteur en est agréable et, détail non négligeable, elle se range facilement dans la bibliothèque.


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Portrait de Georges Gourbeyre par Jos Julien
Collection particulière Mme Nicole de Bessé










La famille Gourbeyre, d’ancienne souche auvergnate, comptait nombre de papetiers réputés. Georges, amoureux lui aussi de beaux papiers, d’histoire, de littérature et d’art, souhaitait ardemment que sa ville d’élection connaisse la célébrité dans le domaine intellectuel. Au nombre de ses amis, dont la situation dans les Lettres était établie à Paris et en province, il y avait Jean-Jacques Brousson, le spirituel secrétaire d’Anatole France, écrivain et journaliste réputé, parfois craint, Henri Pourrat, Francis Jammes, Amélie Murat, Yves-Gérard Le Dantec, Marcel Coulon (qui a beaucoup fait pour Rimbaud, Verlaine, Ponchon et Mistral), Jean Pourtal de Ladevèze, et certains d’entre eux ont publié dans La cigale uzégeoise. D’autres écrivains, alors moins connus dans la France littéraire mais déjà réputés pour la qualité de leurs travaux, de leurs recherches historiques, de leurs poèmes et proses, ont collaboré à La cigale uzégeoise : des historiens – Jean d'Albiousse, Marcel Gouron, Jules Igolen, Paul-Henri Téraube, le général Vincent, Henry Bauquier, Emile Espérandieu –, des scientifiques : les docteurs Jean-Yves Blanchard, Colomb, Devèze, des poètes et mémorialistes : Francis Ardant, Gaston-Emile Broche, la baronne de Charnisay, Jules Couder (très connu à Uzès), Pierre Devoluy, qui avait été un ami proche de Mistral, la duchesse d'Uzès, Ivan Gaussen, Raoul Stéphan, Marcel Fabre, Georges Martin, Bernard Latzarus, Robert Mauduit, François Dezeuze. Certains d’entre eux feront leur chemin vers une ouverture plus large dans un lectorat qui ne se cantonnait pas à l’Uzège. Et Georges Gourbeyre lui-même écrivit des articles, entre 1926 et 1932.
Des illustrateurs de qualité ont participé au succès de la revue, parmi lesquels se détachent cinq artistes : Jacqueline Gaussen-Salmon, Jean Chièze, Louis-Albert Eloy-Vincent, Jos Jullien et Fernand Siméon (qui avait décoré l’Hôtel d’Amoreux, propriété de Brousson). Chièze et Jullien appartenaient au milieu qui gravitait autour de Charles Forot et du Pigeonnier, auquel se rattachait d’autres collaborateurs de La cigale uzégeoise : l’écrivain Louis Pize et l’artiste-peintre et graveuse Rose Seguin-Bêchetoille. Xavier Sigalon et Pierre Subleyras, artistes liés à Uzès et au Gard, et Antonin Sue, peintre amoureux de sa ville, ont eux aussi apporté leur concours à La cigale uzégeoise...


Publié dans le n° 0 de La Nouvelle Cigale Uzègeoise

Vous pourrez la suite en vous abonnant à la revue :

NCU - Bulletin abonnement 2010.pdf

Martine Lafon et le patrimoine

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Martine Lafon (1) vit et travaille à Uzès, et à Paris où elle a un atelier.
Difficile à saisir, car elle se déplace beaucoup pour des expositions, des installations, des interventions. Elle habite Uzès depuis 1984, cachée au premier étage, au milieu des platanes de la place aux Herbes.

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Dans un de ses livres d'artistes, rencontre entre un écrivain et un artiste, cette situation est ainsi évoquée:
«Je vois par la fenêtre les arbres dénudés tremblant de froid comme ces pauvres êtres dont je suis, qui se disent et puis verrons-nous un été? » (2) Pierre André Benoit.
Martine Lafon est née à Bessèges, mais elle a passé enfance et adolescence à Roanne. Elle est revenue dans le Gard en 1974 pour continuer les Beaux arts à Nîmes, et c'est à Paris de 1977 à 80 qu'elle a obtenu le DSAP, diplôme supérieur en arts plastiques. Entre 1979 et 1984, elle s'est installée à Vers puis à Saint Quentin la Poterie. Dans ce village, elle a commencé à tracer son sillon avec deux œuvres significatives de son travail ultérieur. Elle a travaillé sur la richesse naturelle locale que constituent les terres utilisées autrefois par les potiers.
La célébration de ce qui est devenu l'emblème du village, aurait pu prendre des formes classiques comme une statue à la gloire de Job Clerc, le célèbre pipier. Martine Lafon a procédé différemment en réalisant une véritable mise en scène. Elle a récolté des échantillons représentatifs de la diversité des couleurs, des textures, des terres qui ont été foulées, pétries, malaxées, modelées par les anciens potiers pour donner forme à des objets aux fonctions très diverses. Cet inventaire réuni en une collection de boîtes exposées aux regards des visiteurs met en valeur les qualités du matériau utilisé. Rendre la parole aux ombres, aux traces, aux hantises du passé. En éprouver l'absence, la distance, mais aussi en sentir un contact, une présence.
Dans l'autre œuvre réalisée à la demande du maire de l'époque, Nicole Bouyala, il y a deux fontaines. Des tessons de poteries sont disposés sur un mur bien exposé au soleil face à la mairie. Ces vestiges du passé ont été apportés par les vieux et les jeunes du village, qui ainsi réunis, ont participé à ces œuvres devenues collectives. Rencontre là aussi, avec un lieu, un milieu naturel, ses habitants, et avec son histoire.

Martine Lafon construit son œuvre à partir de rencontres qu'elle s'attache à faire partager. Elle a passé le concours de la Direction du Patrimoine pour être guide-conférencière des Monuments Historiques. Elle a travaillé plusieurs années sur le patrimoine et le paysage de l'Uzège et plus largement dans le sud de la France. Dans ses visites commentées, elle a fait partager son regard sur la façon dont l'homme a façonné et construit le milieu naturel.
«Je veux savoir. Savoir pour mieux sentir, sentir pour mieux savoir » disait Cézanne. Le long séjour (1984–96) de Martine à la Chartreuse de Villeneuve les Avignon en tant qu'artiste intervenante a exercé une influence importante sur son travail. C'est probablement là que sa quête a pris forme par la re-visitation des objets, dans le tremblement du sens, dans l'oscillation entre quelque chose qui se cherche et qui s'échappe, dans l'incessant mouvement entre ce qui s'accumule, s'échafaude, se recouvre, se déplie, se découvre, s'assemble, s'ordonne pour prendre une forme inattendue et en apparence infidèle.

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Pour Martine Lafon, il ne s'agit donc pas de la mise en scène de la transmission de génération en génération des reliques d'un passé, qu'il soit cher ou au contraire douloureux. Comme dans le patrimoine génétique, c'est plutôt un ensemble de caractères hérités de croisements successifs qui participent à une chaîne de transmission. L'idée de progrès doit en être écartée. Pour préserver le patrimoine des grands travaux d'aménagement, Malraux a intelligemment créé l'Inventaire Général et surtout le classement en Secteur sauvegardé pour protéger ce qui doit être gardé dans la vie de la cité. Le passé doit rester présent pour qu'on lui reste fidèle, mais son souvenir ne suffit pas à surveiller le présent.
La mémoire, collective ou non, est défaillante par nature. Comme l'imagination, elle peut produire des images, représenter des choses présentes ou même absentes. En voyageant dans le passé et en revisitant le présent des objets du quotidien, Martine Lafon explore le sensible immédiat et les lambeaux des souvenirs. Elle métamorphose les représentations et revendique une autonomie, une libération de la pensée et du désir. Ici, on ne peut pas s'installer durablement, on chemine sans cesse, on cherche, on se cherche, on dérive en permanence tendu vers un ailleurs constamment en devenir. On peut se perdre, revenir en arrière, n'y rien comprendre, rester bloqué ou partir dans tous les sens. Quitter la zone d'ombre?...

...Le nom de Martine Lafon est avant tout associé à la couleur rouge qui a commencé à s'installer dans son travail à partir de sa visite à la villa des Mystères à Pompéi en 1988. Cela est bien expliqué dans Rouges Chemins . Ce n'est pas un simple signe identificatoire comme on peut affecter de le penser. C'est pour elle avant tout un outil de mise en scène. Le rouge sublime la présentation des objets en captant des regards incapables de s'échapper. Le rouge, c'est la frontalité, c'est la présence, c'est l'inverse de l'inconnu, du vide, de l'indéfini. C'est le feu, c'est le sang. Ce n'est pas pour rien que le rouge est associé au pouvoir, à l'érotisme et à la passion. Au contraire du bleu avec les vastes étendues aquatiques, les lointains incertains, la mélancolie, les amours contrariées...
...La cochenille a longtemps été utilisée pour teindre en rouge, mais c'est en cultivant la garance qu'on a réussi à obtenir avec les racines le rouge éclatant d'Andrinople. Débat de cochenilles et propos de garance a rendu hommage aux savoir-faire qui ont dû être mobilisés pour réussir cette mise au point technique, outil d'une révolution industrielle. Ce fut aussi l'occasion d'associer Alsace, Provence et Languedoc pour les réunir dans une même mémoire, qui peut aussi séparer....

(1) Un bon aperçu de ses œuvres est consultable sur son site www.martinelafon.com/
(2) in Éternité, Texte de Pierre André Benoit, Dessins de Martine Lafon, Éditions de Rivière, 2006


Extrait de l'article de Jeanjo LACOEUILHE publié dans le n° 1 de La Nouvelle Cigale Uzégeoise

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Abonnement 2012

Lancement du n°6 de La Nouvelle Cigale Uzégeoise

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Nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement de notre N°6 de La Nouvelle Cigale Uzégeoise le :

samedi 15 décembre 2012 à 16h30,

aux

« Truffières d'Uzès »,

830 Route d'Alès, 30700 UZÈS

 

Vous êtes tous conviés à venir partager le pot de l'amitié à l'occasion de ce lancement

 

 

 

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Extrait de l'éditorial :

L’année 2012 a vu la célébration des 350 ans de la mort de Blaise Pascal et du tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau. Pascal nous est présenté par Jean-Louis Meunier, professeur d’université, spécialiste de la littérature du XVIIe siècle, et Rousseau est évoqué, dans notre rubrique Glanes et Grapilles, par deux autres professeurs d’université, Claude Mazauric et Sylviane Leoni, l’un spécialiste de la Révolution française, l’autre de la littérature du XVIIIe siècle.

La Révolution française est aussi commentée dans son histoire locale avec deux articles de François-Guy Abauzit et de Henry de Seguins-Cohorn.

Mais la plus grande partie de ce numéro hivernal de notre Cigale est consacrée à la Truffe, sous toutes ses formes, puisqu’Uzès en est un haut lieu et qu’en janvier nous avons le traditionnel et important évènement du « week end de la truffe» (18-20 janvier 2013). Plusieurs spécialistes ont été mis à contribution pour ce dossier : la truffe « scientifique » avec Jean Demerson (conseiller scientifique de la Fédération Régionale des trufficulteurs du Languedoc Roussillon), la truffe « historique » avec Michel Tournayre (Président de la Fédération des trufficulteurs du Languedoc-Roussillon),  la truffe  « pratique » avec René Tournayre (trufficulteur uzégeois) et la truffe « littéraire, gourmande et érotique » avec Pierre Sourzat, (responsable technique de la Station d’expérimentation sur la truffe de Cahors-Le Montat), sans oublier  un poème en occitan de Fernand Caillet et la chronique gastronomique de Thomas Feller.

L’artiste honoré en ce numéro est Gérard Depralon, professeur de dessin à l’École des Beaux-arts de Nîmes. Martine Lafon nous le présente. Gérard est aussi le maquettiste de notre Cigale. C’est grâce à lui que notre revue a belle allure et décline de nouvelles couleurs à chaque numéro, sans compter le dessin original, en première page.

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 D’autres aspects de l’art sont aussi à l’ordre du jour, avec Nicolas Froment, un des grands primitifs français, peut-être natif d’Uzès, conté par Colette Dumas. Le temps qu’il fait au jour de l’an est le thème choisi par Jean Mignot pour sa chronique habituelle.

Enfin, dans notre rubrique Glanes et Grapilles, vous apprendrez tout sur le marché du samedi d’Uzès, avec une étude scientifique de Fred Scholz présentée par François-Guy Abauzit et Jean-Marc Rosenstiehl, ainsi que sur la récente revue gardoise Garrigues.

Vous pouvez vous abonner en cliquant sur ce lien : Nouvelle Cigale Uzégeoise ou pour tous renseignements écrire à l'adresse qui suit : nellecigaleuzegeoise@aliceadsl.fr

La Nouvelle Cigale Uzégeoise n° 2

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Parmi les rubriques développées dans la revue, l’art, développé à travers plusieurs  disciplines, occupe une place primordiale.  Chaque numéro présente un artiste à travers son œuvre et son parcours.

Ce numéro 2 de la Nouvelle Cigale Uzégeoise présente Gisèle Buthod -Garçon, céramiste dont l’atelier est installé à Saint Quentin la Poterie. Après avoir expérimenté toutes les approches offertes par la céramique, elle s’initie au Raku. La multitude de paramètres de cette technique lui permet d'obtenir des résultats variant à l'infini, ce qui confère à la pièce créée la qualité d'objet unique.

Depuis une dizaine d’année, l’architecte de la terre s’affranchit peu à peu de la technique, bouscule les codes de l’expression céramique ancestrale pour se projeter dans une autre dimension, celle de la sculpture.

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Présentation du sommaire :

 

-Éditorial par Christian FELLER et Bernard MALZAC

 

- Ma dernière visite à Julien Gracq - Hommage - par Jean-Louis JOSSERAND

 

- Pauline Viardot. La femme et la mort sur les ailes du chant par François-Guy ABAUZIT

 

- La psychanalyse et la vie par Augustin MÉNARD

 

- Gisèle Buthod-Garçon : une architecte de la terre par Marie SEGONDS-PERRIER

 

- L’aventure de la terre à Saint Quentin la Poterie par Nicole BOUYALA

 

- Et si vous alliez voir à Saint Quentin la Poterie par Claire et Charles EISSAUTIER

 

- Chronique du temps qu’il fait par Jean MIGNOT

 

- Souvenirs d’André Véran, restaurateur à l’« Oustalou » de 1958 à 1966 - Entretiens par Mireille OLMIÈRE

 

- Ce bon vin de l’Uzège par Henry DE SÉGUINS-COHORN

 

- Centenaire du musée d’Uzès par Brigitte CHIMIER

 

- En souvenènenço de Mèstre Privat par Jean-Marie ISNARD (Les Amis de Lengo Nostro d’Uzès)

 

- Gens d’ici et d’ailleurs :

-          À l’horizon du temps, poème de Michel KOSTAL,

-          Présentation du peintre Stéphane Bordarier  et poème de Charlette-Jeanine BIANTI

-          Tout faux par Jacques GUILLON présenté par Claire et Charles EISSAUTIER

 

- Le fourneau de la cigale – Lo forneu de la cigalo : La cuisine est-elle de gauche et la gastronomie de droite ? Texte et recettes de Thomas FELLER

 

- Recette d’Odile MIGNOT-STENGEL : Mise en bouche à la truffe d’Uzès, façon nîmoise

 

- Glanes et grappilles

 

- La Cigale d’antan : La Cigale à travers la littérature.

 

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Présentation de la Nouvelle Cigale n° 6 aux Truffières d’Uzès

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C’est un public attentif et venu nombreux qui est venu assister à la présentation du n° 6 de la Nouvelle Cigale Uzégeoise dans la grande salle des Truffières d’Uzès mis gracieusement à disposition par Michel Tournayre. Le choix de ce lieu n’est pas dû au hasard, il correspond au thème principal développé autour de la truffe dans ce numéro.

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Bernard Malzac, Christian Feller, Michel Tournayre lors de la présentation (photo Jacques Conan)

 

Christian Feller, président des Amis de la Nouvelle Cigale Uzégeoise a animé cette rencontre avec la dextérité de parole que nous lui connaissons. Dans un premier temps, Michel Tournayre a fait une narration de l’origine familiale de cette vocation pour la truffe (depuis 3 générations) et de l’historique de la création des lieux. Ensuite, Christian Feller a  décliné les rubriques qui composent la revue en demandant à chaque auteur d’article de faire une synthèse de son travail (voir sommaire). C’est dans une ambiance instructive et odorante que s’est terminée la présentation de ce 6ème numéro.

 

 

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Aux termes de cette présentation, un pot de l’amitié a été offert dans l’espace « boutique » où l’on peut admirer une exposition permanente « la truffe autrefois ». Une documentation riche et variée (objets, ouvrages, documents, photos)  retrace l'importance de la truffe de la fin du 18e siècle au début du 20e siècle.

 

La revue  ayant un rythme semestriel, le prochain numéro sera présenté en juin 2013.

 

Vous pouvez vous abonner en cliquant sur ce lien : Nouvelle Cigale Uzégeoise 






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